Epaule
Anatomie et pathologie
Bankart
La répétition des luxations de l’épaule ne permet plus de récupération spontanée des moyens de stabilisation malgré le repos : les déboîtements surviennent avec des efforts de moins en moins important. Une intervention chirurgicale est alors nécessaire pour améliorer les moyens de stabilisation et permettre de renforcer les muscles.
D’autres options thérapeutiques existent dans le cadre de l’instabilité d’épaule et seront évaluées en fonction des facteurs de risques anatomiques de récidive, avec votre chirurgien.
En quoi consiste l’intervention ?
Sous arthroscopie, l’intervention permet de refixer l’omoplate, le bourrelet, la capsule et les ligaments qui assuraient la stabilité de la tête humérale.
Quelles cicatrices ?
2 ou 3 incisions d’un centimètre autour de l’épaule dans des zones qui cicatrisent bien, laissant très peu de trace.
Quelle est la durée de l’intervention ?
En moyenne, l’intervention dure 60 minutes, la durée dépendant de l’importance des lésions de la capsule et des ligaments.
Quel est le type d’anesthésie choisie ?
Il s’agit, le plus souvent, d’une anesthésie générale compte tenu d’une position inconfortable durant l’intervention, associée à une anesthésie du bras.
L’intervention est-elle douloureuse ?
L’injection directe ou par un cathéter d’analgésiant au contact du plexus, maintenue le temps de l’hospitalisation, permet de soulager la transmission de la douleur liée aux réactions inflammatoires post-opératoires. Les douleurs sont, ensuite, soulagées par des antalgiques de grade I (paracétamol) ou II (codéine ou tramadol …) et anti-inflammatoires.
Quelle sera la durée d’hospitalisation ?
Souvent, l’intervention est réalisée en ambulatoire avec un retour à domicile le jour même. L’hospitalisation peut être prolongée jusqu’au lendemain matin si l’intervention est réalisée durant l’après-midi.
Quelles complications à craindre ?
La récupération de la mobilité se fait rapidement mais il faut protéger la cicatrisation durant 2 mois. Le risque d’échec de la réparation est lié à la mauvaise qualité du bourrelet et des ligaments restants. Le risque de récidiver est plus élevé chez les jeunes, les sportifs pratiquant les sports de combat, en cas de fracture de la glène (surface articulaire de l’omoplate).
Quelle sera la durée d’arrêt de travail ?
Le premier mois est réservé à la consolidation de la réinsertion qui sera protégée par une écharpe. Durant le deuxième mois, la mobilité est autorisée en dessous des épaules. Certaines activités douces sont reprises. Au cours du 3ème mois, les efforts légers peuvent être débutés, avec une croissance régulière dans la progression.
Quel sera le coût de l’intervention ?
Le dépassement d’honoraires obéit aux règles habituelles décrites avec cependant, parfois, un maximum de dépassement non couvert par la mutuelle de 120€.
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