Epaule
Anatomie et pathologie
Récupération post-opératoire
La récupération post-opératoire
A la fin de l’acte chirurgical, vous serez emmené(e) en salle de réveil.
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Avec le bloc loco-régional, il est possible de ressentir, en fonction de la quantité de produit injecté ou de la proximité d’un nerf :
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des fourmillements dans le territoire d’un des nerfs du bras,
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des troubles moteurs (incapacité de bouger) dans un territoire plus ou moins important.
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Vous vous réveillerez avec un coussin d’abduction et une vessie de glace sur votre épaule pour lutter contre la douleur et l’inflammation.
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De retour dans votre chambre, les infirmières vous surveilleront quelques heures et le protocole contre la douleur et la nausée sera prolongée,
Dans l’après-midi :
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La rééducation sera débutée. Le kinésithérapeute vous lèvera pour s’assurer de votre stabilité. Le premier lever sera effectué à partir de la 4ème heure après l’intervention,
- Les premiers exercices de mobilisation pendulaire vous seront expliqués ainsi que la mobilisation des omoplates pour lutter contre les contractures liées à cette position,
- Les consignes vous seront expliquées pour la vie de tous les jours ainsi que les exercices à reproduire en auto-rééducation jusqu’au passage de votre kinésithérapeute à J5.
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Une fois votre réveil confirmé médicalement, si le geste a été programmé en ambulatoire, vous pourrez retourner à votre domicile.
- Après tout type d’anesthésie, vos facultés intellectuelles, de jugement et votre vigilance peuvent être temporairement modifiés. Nous vous incitons à la prudence lors de votre retour au domicile. Il est donc indispensable que vous soyez accompagné(e). Par ailleurs, il vous est interdit de conduire un véhicule pendant les 24 heures qui suivent l’intervention,
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Les médicaments administrés à l’hôpital devraient vous soulager jusqu’au retour chez vous. Cependant, il est extrêmement important de suivre le protocole de gestion de la douleur post-opératoire pour assurer le soulagement de la douleur, si besoin.
La sortie
En chirurgie ambulatoire, la sortie de la clinique s’effectue le jour même,
Après leur visite, le chirurgien et l’anesthésiste indiqueront au service votre heure de sortie et se réservent la possibilité de vous garder hospitalisé(e) pour la nuit si votre état de santé le nécessite.
A la sortie du service ambulatoire :
En cas de retour à domicile, la personne qui vous accompagne vous ramènera en voiture à votre domicile. Si ce n’est pas le cas, vous aurez la possibilité de rentrer en ambulance (retour à domicile en ambulance, allongé, possible : prise en charge totale par la sécurité sociale).
Communication
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Un courrier destiné à votre médecin traitant, un compte-rendu opératoire et le prochain rendez-vous de consultation vous seront remis avant la sortie.
Le retour à la maison
- Dès votre retour, Oxynorm 5mg en cas de douleurs liées au retour en voiture ou à l’augmentation brutale de la douleur,
Traitement antalgique systématiquement (avec ou sans douleur), avant de se coucher
Composition | Soir | |
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Efferalgan Codéiné | 500 mg de paracétamol – 30 mg de Codéine | 2 |
Esomeprazole | 40 mg | 1 |
Apranax (Naproxène) | 550 mg | 1 |
Lumirelax (si prescrit) | 1/2 |
Glace durant 30 minutes puis intervalle libre de 2 minutes avant de renouveler
Consignes :
Mobilisation immédiate des épaules selon les consignes du kinésithérapeute,
Maintient systématique du coussin d’abduction en permanence nuit et jour : la pointe du coussin doit être calée le plus haut possible dans l’aisselle, l’épaule doit être abaissée : contrôlez régulièrement la position de votre épaule dans un miroir,
Dormez en position assise avec un coussin de canapé dans le dos incliné à 45°, un oreiller derrière le coude,
Evitez l’utilisation de l’autre membre en compensation : le risque de souffrance du rachis cervical vous le ferait regretter
En cas de réveil de la douleur au milieu de la nuit
Oxynorm | 5 mg | 1 |
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Passage du Coach pour le contrôle des consignes.
Gérer la douleur : les bons gestes
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Soins à la maison – les médicaments
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La douleur perçue dans les suites de l’intervention provient de l’inflammation habituelle et qui survient de façon quasiment permanente, mais à un degré variable, après l’acte chirurgical,
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L’ensemble du traitement proposé tente, soit de diminuer cette réaction normale de l’organisme, soit de diminuer sa transformation en douleur.
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Pour gérer au mieux la douleur, vous devez donc prendre, de façon systématique, le traitement antalgique prescrit.
Localisation possible de la douleur | Cause vraisemblable | Réaction |
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Face postérieure de l’épaule Irradiation parfois derrière la tête | Contracture réflexe du muscle trapèze liée à la posture | Mobilisation des omoplates selon les consignes |
Entre les omoplates | Souffrance du rachis cervical ou dorsal liée à l’asymétrie d’utilisation des membres supérieurs | Mobilisation des omoplates selon les consignes et mise au repos en diminuant l’utilisation du membre opéré |
Sur la face externe de l’épaule | Inflammation liée au geste chirurgical | Repos et adapter le traitement prescrit |
Le long du biceps | Inflammation liée au geste chirurgical | Repos et adapter le traitement prescrit |
Irradiation de la douleur vers le poignet la main et les doigts | Souffrance du rachis cervical ou dorsal liée à l’asymétrie d’utilisation des membres supérieurs | Mobilisation des omoplates selon les consignes et mise au repos en diminuant l’utilisation du membre non opéré |
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Votre traitement antalgique systématique :
Composition | Matin | Midi | Soir | |
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Efferalgan Codéiné | 500 mg de paracétamol – 30 mg de Codéine | 2 | 2 | 2 |
Esoméprazole | 40 mg | 0 | 0 | 1 |
Apranax (Naproxène) | 550 mg | 1 | 1 | |
Lumieralx | 500 mg | 2 | 2 | |
Oxynorm | 5 mg (10 mg si insuffisant) | 1 | 1 | 1 |
Les principaux effets secondaires des traitements exposés sont décrits ci-dessous |
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– Pour vous aider à les identifier et suspendre le traitement responsable (non pas pour éveiller une inquiétude qui vous ferait renoncer au traitement et pourrait induire des complications voire un stress inutile). |
Les traitements prescrits peuvent être contre indiqués avec votre traitement habituel. |
Demander la confirmation à votre pharmacien lors de la délivrance de l’ordonnance. |
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Dafalgan codéiné effervescent (ou pas) : (Paracétamol et Codéine) = antalgique de grade II
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2 comprimés effervescents, 3 fois par jour pendant 15 jours,
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puis, selon l’évolution de la douleur, les 15 jours suivants.
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Il faut cependant savoir que 10% de la population est génétiquement résistante à la Codéine qui ne sera donc pas efficace. Si la douleur ne cède pas appelez votre médecin pour substituer un autre traitement antalgique. |
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Effets indésirables de la Codéine : |
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– constipation – nausées – somnolence- réactions cutanées allergiques (prurit – rash) ou respiratoires- risque de dépendance et de sevrage lors de l’arrêt brutal |
En cas d’effets indésirables : passer au paracétamol simple = antalgique de grade I Si le paracétamol est insuffisant demandez l’avis de votre médecin |
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Oxynorm (Oxycodone : morphinique) = antalgique de grade III
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1 comprimé de 5 mg toutes les 6 heures durant 48 heures, puis en inter-dose en cas de douleur non soulagée par le Dafalgan.
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Effets indésirables de l’Oxynorm : |
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– Effets surtout perçus en cas de prise sur douleur légère ou modérée. Ce traitement est en effet réservé pour des douleurs résistant aux antalgiques de grade II- En cas de traitement au long cours- Mais rares en cas de traitement court de 24 à 48 heures- Suspendre le traitement en cas d’effets indésirables et prévenir votre médecin |
Troubles du métabolisme et de la nutrition : | Affections psychiatriques : |
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– Fréquent : diminution de l’appétit- Peu fréquent : déshydratation – soif | – anxiété – état confusionnel – dépression – insomnie – nervosité – troubles de la pensée ;cauchemars (plus spécialement chez le sujet âgé avec éventuellement des hallucinations) |
Affections du système nerveux : | Affections respiratoires thoraciques et médiastinales : |
– Très fréquent : somnolence – sensations vertigineuses – céphalées- Fréquent : tremblements ; augmentation de la pression intracrânienne qu’il convient de traiter dans un premier temps | – Fréquent : dyspnée |
Affections gastro-intestinales : | Affections de la peau et du tissu sous-cutané : |
– Très fréquent : constipation – nausées – vomissements- Fréquent : douleur abdominale – diarrhée – sécheresse de la bouche – dyspepsie | – Très fréquent : prurit- Fréquent : éruption cutanée – hyperhidrose |
Troubles généraux et anomalies au site d’injection : | |
– Fréquent : asthénie |
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Anti-inflammatoires Apranax :
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1 comprimé matin et soir (pendant 1 semaine sauf contre-indication), tel qu’il vous a été prescrit sur les ordonnances qui vous ont été remises,
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Il ne faut pas attendre d’avoir des douleurs pour prendre le traitement.
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Effets secondaires des anti-inflammatoires |
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Digestifs | Risque cardiovasculaire |
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– Arrêt en cas de douleur gastrique – de perte d’appétit – nausées…Prescription systématique d’un IPP avec les anti-inflammatoires : Esoméprazole pour la protection gastrique | – Hypertension : les anti-inflammatoires augmentent la TA de 5 mm Hg et s’opposent à l’effet des anti-hypertenseurs- Spasmes coronaires– Troubles du rythme cardiaque |
Risque plaquettaire | Risque rénal |
– Anti-inflammatoires Cox1 inhibiteurs diminuent l’agrégation plaquettaire et majore le risque de saignement | – Surveillance systématique en cas d’antécédent rénal |
En cas d’effets indésirables suspendre les anti-inflammatoires. |
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Un protecteur gastrique : Esoméprazol
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1 comprimé le matin.
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Lumirelax
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Myorelaxant pour diminuer les douleurs péri-scapulaires,
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2 comprimés matin et soir.
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Effets indésirables du Lumirelax |
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– Somnolence surtout à doses élevées |
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Prenez des pruneaux pour prévenir la constipation,
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Buvez beaucoup d’eau,
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Mangez léger.
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En cas de douleurs malgré le traitement, prenez contact :
Secrétariat du Dr Bocquet | 03 21 24 33 91 |
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Service ambulatoire de la clinique | 03 21 60 22 10 |
Service d’accueil permanent | 03 21 15 44 40 |
Accueil de la clinique des Bonnettes | 0 826 30 20 10 |
Centre 15 | 15 |
Votre médecin |
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Un traitement anticoagulant de prévention d’une phlébite est parfois prescrit durant 5 jours :
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Innohep 4500 UI par jour sous cutané
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injections quotidiennement par une infirmière que vous aurez déjà prévenue ou par vous-même si vous le souhaitez,
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tous les jours à la même heure en reprenant l’horaire de la première injection durant 3 semaines,
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contrôle de l’absence de baisse pathologique des plaquettes toutes les semaines durant toute la durée du traitement.
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Effets secondaires des HBPM |
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– L’administration par voie sous-cutanée peut entraîner la survenue d’hématomes au point d’injection. Ils sont majorés par le non-respect de la technique d’injection ou l’utilisation d’un matériel d’injection inadéquat. Des nodules fermes disparaissant en quelques jours traduisent un processus inflammatoire et ne sont pas un motif d’arrêt du traitement. |
– Des thombopénies (chute du taux de plaquettes) ont été rapportées. Elles sont de deux types :– les plus fréquentes de type I sont habituellement modérées (> 100 000/mm3) précoces (avant le 5e jour) et ne nécessitent pas l’arrêt du traitement- rarement des thrombopénies immuno-allergiques graves de type II (TIH). Leur prévalence est encore mal évaluée. |
– Possibilité d’élévation asymptomatique et réversible des plaquettes. |
Chirurgie de l'epaule
Anatomie
Épaule : définition
L’articulation gléno- humérale
Les tendons de la coiffe
Pathologies
L’instabilité : épaule
Rupture de la coiffe des rotateurs
Intervention :
Acromioplastie
Butée d’épaule
Bankart
Réparation de la coiffe des rotateurs
Risques et complications (rupture coiffe)
Complications à toute intervention
Prothèse d'épaule
Après L'opération :
Récupération post-opératoire
La rééducation de la coiffe des rotateurs
Praticiens :