Hanche

 

Interventions les plus fréquentes

Prothèse totale de la hanche

L’objectif principal de la mise en place d’une PTH est de vous soulager des douleurs. Elles vont normalement diminuer graduellement dans les jours suivant l’intervention.

Le déroulement : 

Les chirurgiens utilisent le Programme RAAC : Réhabilitation Améliorée Après Chirurgie, celui-ci vise à rendre la personne qui va être opérée le plus autonome possible en l’informant et en optimisant les soins.

Vous rentrez la veille ou le matin même en fonction des pathologies, des antécédents et du choix fait au préalable pendant la consultation.

Les durées de séjour se raccourcissent. Cela a pour but de vous remettre plus rapidement en route mais implique également que vous ayez une bonne information car la durée de séjour et les informations seront données sur une durée plus courte.

Le jour de l’intervention, il faut prévoir le dossier complet avec , les radios et autres examens que vous avez pu faire pour préparer l’opération.

L’intervention dure environ une heure à une heure et demie, vous quittez votre chambre pendant environ 4 heures.

Progressivement, le kiné vous prendra en charge et le jour de sortie est fixé en fonction de la reprise de votre autonomie et de votre choix.

Plusieurs voie d’abord sont possibles pour la mise en place de la prothèse de hanche.

Le choix de la voie d’abord est décidée par le chirurgien en fonction de différents critères morphologiques et radiologiques, ceci dans le but d’obtenir un résultat optimum.

Il n’y a aucune différences sur la récupération et les complications à J15, les prothèse utilisées sont les mêmes .

Les différentes techniques : 

La technique par voie antérieure

pth pat voie antérieures

 C’est une technique qui est utilisée depuis près de 30 à 40 notamment en région Parisienne. Elle a pour objectif de positionner les implants avec un abord qui vise à être le moins invasif possible.

Elle est réalisée lorsque l’anatomie le permet sur des hanches dites « standards », le but étant de passer entre les muscles avec une courte incision d’environ 10 cm se situant plutôt sur le devant.

Ce qui permet une ouverture plus petite, une reprise marche rapide, moins de risque de luxation, kiné selon le chirurgien.

Comme toutes les techniques, il y a des inconvénients : c’est une technique exigeante pour le chirurgien, il y a un risque de lésion d’un petit nerf avec perte de sensibilité (impression de fourmillement) de la cuisse ainsi qu’un risque de retard de cicatrisation au niveau du pli de l’aine.

La technique par voie postérieure

C’est une technique qui est aussi souvent utilisée, notamment pour toutes les reprises de Prothèse. La cicatrice se situe à l’arrière de la fesse et sa taille est de 13 à 15 cm.

Pour cette voie, on passe au travers des muscles fessiers on les préservant au maximum, une rééducation sera nécessaire dans la plupart des cas.

Les avantages de cette voie sont: l’absence de perte de sensibilité et une meilleure vue pour le chirurgien. Les inconvénients sont un risque de boiterie qui peut-être plus prononcé, a noter que les risque de luxation sont de plus en plus rares.

La technique dite de « resurfaçage »